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 La vie d'un écaflip ! *rp* [2 èmé partie]

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npk'

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MessageSujet: La vie d'un écaflip ! *rp* [2 èmé partie]   La vie d'un écaflip ! *rp* [2 èmé partie] Icon_minitimeSam 27 Aoû - 11:37

Réveil difficile :

Encore ce même cauchemar, sauf que cette fois-ci, c' était Gardien qui ricanait à la fin, il ricanait devant la silhouette désarticulée de son milicien de père.
Quand il se réveilla, il était en sueur, les draps collés au corps, une douleur lancinante lui vrillait les tempes et il sentait les battements de son coeur dans tout son corps, s' il avait regardé ses bras, il aurait vu que ses veines se gonflaient et se dilataient à chaque pulsation. Il éprouvait un étrange sentiment de puissance, et il y avait quelque chose de dérangeant en lui, comme s' il avait basculé, comme une soif de sang.
Il resta couché le temps que tout cela passe, et, à vrai dire, ça prit un bout de temps. Une fois qu' il eût réussi à reprendre le contrôle, à se calmer, il s' assit en tailleur, chamboulé par cette étrange sensation. Il s' était passé quelque chose en lui, mais quoi au juste? C' était comme s' il avait du mener un combat contre lui-même, comme si son âme et sa raison n' était plus en accord. Il finit par se lever et, comme tous les matins, il partit s' entrainer, ça, au moins, ça lui changerait les idées..

Une matinée comme les autres :

Cela faisait quelques années maintenant qu' il habitait dans cette baraque crasseuse, il avait pris de l' assurance au fil du temps, et cette sensation déroutante était revenue le travailler un paquet de fois. Au fil des années et des 'boulots' bien faits, il avait acquis son indépendance, Mikado le laissait bosser seul et tout portait à croire qu' il le destinait à prendre sa succession. Ce qui aurait dû engendrer une certaine jalousie auprès des autres ne lui apportait en fait que plus de respect et il était désormais presque l' égal de Mikano aux yeux des autres. Il se regardait dans le miroir qui trônait dans la piaule que mikano lui avait refilée, il était désormais un jeune homme robuste, le regard fier, implacable, les joues creusées et les épaules carrées, il avait déjà une stature imposante pour son âge. Une matinée de plus, qui allait le mener tout droit vers une journée de boulot comme les autres, la routine en quelque sorte.
Il se dirigea droit vers la salle commune où Mikano l' attendait déjà..
-"Bien dormi, fiston?"
L'eniripsa avait pris l' habitude de l' appeler comme ça, ça n' était que son troisième père pour le coup. En fait, ça avait commencé le jour où il lui avait dit qu' il était à la hauteur de ses espérances, et qu' un jour il commanderait cette bande de bons à rien. Gardien s' assit en face de lui, à califourchon sur une chaise.
-"J' ai connu mieux, mais on dira que ça va.. T' as prévu quoi pour aujourd' hui?"
-"Les deux que tu as tués hier soir, ils ont une fille, le commanditaire veut qu' on l' en débarrasse aussi, pas qu' elle soit encombrante, mais elle détient sûrement des informations gênantes."
-"Ok, ça me va, et je la trouve où, la menace ambulante?"
-"A l' auberge du tabi borgne, d' ailleurs, j' me suis toujours demandé comment faisaient les aubergistes pour trouver des noms aussi ridicules à leurs rades. Bref. Elle est serveuse là-bas, une Cra, elle doit être approximativement de ton âge, d' après mes sources, c' est elle qui fait le service aujourd' hui."
-"Ok.. je me prépare et j' expédie ça. On a quelque chose pour ce soir?"
-"Rien pour le moment, occuppe toi d' elle et on verra après."

Il se retira le temps de faire sa toilette et de s' entrainer un peu, comme tous les matins, il devait garder la forme pour ce boulot, plus il était affuté, moins il avait de chances de se retrouver du mauvais côté d' une lame. Une fois qu' il fût satisfait de lui, il se prépara à partir, il devait plus être très loin de midi maintenant et c' était le meilleur moment si il voulait tomber sur sa proie.

Le tabi borgne :

L' auberge était presque vide, il n' y avait ici qu' un vieux commerçant grassouillet en train de rogner les os de son tofu du midi et les quelques poivrots que tout bon établissment se doit d' avoir pour rentrer dans ses frais qui étaient vautrés lamentablement sur le bar, se racontant des blagues aussi salaces que les regards qu' ils portaient sans la moindre gène sur la jeune serveuse. Elle était là, navigant entre les tables, au milieu des douces effluves de la cuisine épicée, esquivant par-ci par-là une main un peu trop entreprenante. Elle se dirigea vers lui, un grand sourire aux lèvres..
-"Qu' est-ce que je te sers, beau brun?"
-"Ca dépend, tu me proposes quoi?"
-"Le filet de dragodinde grillé est pas mal, oui c' est même ce qu' on fait de mieux ici.."
-"Va pour ça alors, tu me mettras un pichet de bière avec ça."
Il jeta un regard furtif à son décolleté, regard qu' elle semblait avoir perçu, mais qui n' avait pas l' air de la déranger, au contraire.
-"Et puis.. Et puis je prendrai un rhum en attendant que ce soit prèt."
Elle esquissa un large sourire
-"Bien m'sieur à tes ordres. Je t' apporte ça de suite."
Il la suivit du regard tout le long de son retour vers le bar et il sentait qu' elle n' était pas dupe, elle n' avait pas la même façon d' être que tout à l' heure, elle promenait sa douce silhouette d' une démarche très aèrienne. C' était un joli brin de fille.. Oui, très jolie.
Elle s' affairait derrière le comptoir, sortant les bouteilles une à une pour trouver la bonne, elle lui lançait de temps en temps un regard furtif, comme pour s' assurer qu' il ne la quittait pas des yeux. Elle ne remarquait même plus les blagues douteuses de la brochette de poivrots qui squattaient le bar.
Elle lui apporta son verre de rhum avec un large sourire, les joues légèrement rougies.
-"Tiens msieur, le reste arrive dès que c' est prèt."
-"Merci bien, t' en fais pas, j' ai tout mon temps."
Ca du temps, il en avait, tant qu' il pouvait la regarder, se déplaçant avec grâce aux quatre coins de la pièce, le temps n' aurait aucune importance.

Petit mot :

La bière était bien fraiche, un peu fadasse, mais c' était pas vraiment une auberge de grand luxe, non plus. La dragodinde grillée, par contre, valait le détour. Elle avait passé le repas à lui lancer des regards appuyés de derrière le bar. Il se décida enfin à aller règler son repas. Elle avait les joues bien rougies désormais, et elle gardait les yeux baissés, pour ne pas croiser son regard, il déposa sur le comptoir une poignée de piècettes qu' elle ne prit pas la peine de compter. Elle prit les pièces et les rangea machinalement, puis elle prit la parole, tout bas..
-"Reste ici, je reviens tout de suite.."
Elle disparût quelques instants par la porte derrière le bar, quand elle revint, elle lui glissa un petit mot sous la main, avant de conclure.
-"A très bientôt, jeune homme.. J' espère que le repas et le service vous ont plu.."
-"Comblé serait plus juste, passe une bonne journée.."
Il sortit de l' auberge, lançant un regard noir à la bande de poivrots. Une fois dehors, il se rendit compte que, le temps de son repas, il avait complètement oublié le boulot qui lui avait été confié. Il s' assit sous une porte cochère et déplia le petit mot.

Petit mot à l' écriture précipitée a écrit:
"Je pourrai m' absenter du boulot d' ici une heure,
rejoins moi à la porte derrière l' auberge,
celle à côté des écuries."


Mouais. Il avait pas tant foiré son coup que ça en fait, mais ce coup-là, il devrait pas flancher, fallait qu' il fasse son boulot une bonne fois pour toutes. Il sortit ses dagues, comme pour se rassurer, examinant leur lame sous l' éclat du soleil de midi. Il fallait que ce soit bref, un boulot, rien de plus, il avait tué des dizaines de personnes, c' était juste une de plus. Il partit se balader pour se changer les idées en attendant la fin de son service..

Pris au piège :

Il était arrivé un peu en avance devant la porte, il n' avait pas eu de mal à trouver, et son esprit était concentré sur une seule et unique chose, la tuer, comme les autres, faire son job puis rentrer au QG. Il attendait, patiemment, qu' elle daigne ouvrir la porte, et là il la cueillerait. Il était motivé à l' extrème, grisé par l' adrénaline qui ne manquait pas de l' assaillir à chaque fois qu' il devait passer à l' action. La porte s' ouvrit doucement, et puis plus rien, il prit le parti de rentrer. Il se trouvait tout au bout d' un grand couloir, des portes tout le long des deux murs, sûrement la partie 'hôtel' de l' auberge. Elle referma la porte, elle portait toujours la même petite robe et elle s' avança doucement. Il devait la tuer et il le ferait, il n' avait qu' une envie, rentrer au QG, pour cela il devait juste évacuer cette formalité, sans état d' âme, sans hésitation.
Une partie de ses certitudes s' envolèrent quand elle plaqua délicatement ses lèvres sur les siennes, le reste suivit quand elle passa une de ses mains sous son maillot pour la faire glisser sur son torse tandis qu' elle l' embrassait toujours.
Elle l' entraina dans ce qui devait être sa chambre en le tenant par le col, puis elle le poussa sur le lit, avant de se débarrasser de sa robe, il y avait quelque chose de touchant dans sa nudité, elle semblait si fragile. Elle prit la parole dans un sourire.
-"Détends-toi, mon beau, je vais pas te manger.."
Puis elle partit à l' assaut de sa boucle de ceinture..

Dérapage :

L' étreinte fût pleine de douceur, un pur moment de volupté, elle était couchée contre son flanc, le regardant droit dans les yeux en caressant doucement les poils de son torse, elle avait le souffle court, les joues écarlates.
-"Ecoute.. Tu dois partir."
Elle sourit
-"T' es tout chamboulé, chéri, c' est moi qui suis chez moi ici, mais j' ai pas l' intention de te mettre à la porte, rassure-toi"
Elle avait l' air amusé
-"Tu ne m' as pas compris, je suis pas venu ici pour manger, ce midi."
Une pointe d' inquiétude venait d' apparaitre dans les yeux de la jeune fille
-"On m' a chargé de te tuer."
Elle eût un mouvement de recul, se redressant brusquement sur ses genoux, serrant contre elle le drap pour abriter sa nudité.
-"Pardon?"
-"Je peux pas t' en dire plus, tu dois quitter la ville, d' autres viendront.."
Elle semblait perdue entre terreur et incrédulité..
-"Tes parents ont été tués, hier soir. Tu dois t' en aller avant que ce soit ton tour. Je vais faire ce que je peux pour te faire gagner le temps de la fuite. Mais prends pas de risques."
Elle ne pouvait décocher un mot et il se rhabilla en hâte, elle était sans réaction, comme frappée en plein visage.
-"S' il te plait, ne reste pas en ville.."
A ces mots, il se dirigea vers la porte de la chambre, elle n' avait pas bougé, elle se tenait là, droite comme un piquet, son frêle corps abrité derrière le morceau de tissu blanc, le regard suppliant..
Il fît demi-tour et déposa un simple baiser sur ses lèvres avant de sortir à jamais de son existence, du moins le pensait-il.

Mensonge :

Il s' était mis dans de sacrés draps, dans tous les sens du terme, non seulement il avait renoncé à son contrat, mais en plus il s' était engagé à mentir pour couvrir son erreur. Il fallait qu' il trouve quelque chose, sinon il risquait fort de finir sa journée avec des carpes diem pour seules interlocutrices.
Il alla directement trouver Mikano en rentrant, comme à son habitude, il fallait qu' il ne se doute de rien. Il improvisa un compte-rendu qui semblait faire son effet, Mikano n' y avait vu que du feu, ensuite, il se dirigea sans desserrer les dents vers la salle d' entrainement où il mit toute l' énergie qu' il lui restait, et bien plus même, à réduire en miettes ce satané mannequin. Tôt ou tard Mikano apprendrait ce qui s' était passé et il le savait, ce jour-là il serait mal, très mal.

Fallait bien que ça arrive :

Yakkai était quelqu' un de très instruit, il avait donc été naturellement chargé d' apprendre à Gardien la lecture, l' écriture et l' amour des bouquins, il manquait un peu de patience, mais il n' en restait pas moins un excellent pédagogue, ça tombait plutôt bien parce que Gardien était un élève plutôt attentif. Il était en train de faire un monologue très intéressant à Gardien sur la valeur toute relative que chaque homme apporte à chaque chose quand Mikano fît irruption dans la pièce. Il avait l' air furieux..
-"Dehors le vieux!! TOUT DE SUITE!!"
Yakkai ne se fît pas prier, et de mémoire d' éca, on vît rarement vieillard se mouvoir avec autant de rapidité.
-"A nous deux. Je viens de recevoir un message du patron."
Mikano sembla remarquer la surprise dans les yeux de Gardien.
-"Ben oui, on a un patron, qu' est-ce que tu crois? Que c' est un type aussi exposé que moi qui dirige tout?"
Aucune réaction de la part de Gardien
-"Non seulement tu as foiré ta mission, vu que la gosse court toujours, mais en plus tu t' es foutu de moi? Tu m' as dit comment tu l' avais tuée et en fait tu l' as pas touchée? Tu me prends pour un cave ou quoi? Tu te doutais bien que j' allais finir par l' apprendre, non?"
-"Ben.."
-"Silence, je veux pas t' entendre. Tu as merdé? Et ben tu vas rendre des comptes à la garde personnelle du patron, ils veulent te voir à la taverne le plus vite possible, alors tu vas aller me buter cette gosse et en vitesse, allez dehors, remue toi le train, sale traitre!!"
Gardien partit sans dire un mot, mais déjà il sentait la colère monter en lui, elle ne l' avait pas écouté, elle était restée en Astrub, poussant l' inconscience jusqu' à travailler mine de rien. Il n' avait pas le temps d' échaffauder un plan, non, il était bien trop occupé à se laisser aller à la haine. Il allait avoir de sérieux ennuis, il le savait.

Désordre :

S' il n' avait pas été aussi absorbé par ces sentiments négatifs, il aurait remarqué ce qu' ils provoquaient en lui, déjà ses mains tremblaient imperceptiblement et le va et vien du sang dans ses veines était visible à travers sa peau. Il navigait à vue, perdu dans une bulle de violence contenue. Le trajet se passa à l' aveugle, il était vraiment ailleurs, il n' eût aucune hésitation avant de rentrer dans l' auberge, un rictus de pure folie déformant son visage.

La scène était édifiante, un vrai champ de bataille, il devait y avoir environ dix soudards, dont un tenait fermement la jeune serveuse, un main sur sa bouche.
Ses yeux gris délavés lui adressaient un regard paniqué, comme celui d' un animal voyant sa mort arriver, ses cheveux étaient en bataille et sa robe retroussée ainsi que les bleus sur ses cuisses témoignaient de la façon dont ces blaireaux avaient passé le temps en l' attendant.
Quelques cadavres jonchaient le sol, visiblement les patrons et deux-trois clients qui avaient mal choisi leur moment pour venir prendre leur repas. La brochette de poivrots gisait à terre, le crâne fracassé pour la plupart. Décidemment, ces types n' avaient ni classe, ni sens du rangement.
L' un d' eux vînt à la rencontre de Gardien, c' était un grand Sacrieur, il portait un énorme marteau à la main et ses habits étaient recouverts de traces de sang.

Electricité dans l' air :

Gardien serra les poings, son poil était hérissé, son regard vide et la serveuse, qui l' avait vu la veille, aurait juré qu' il avait grandi d' un bon paquet de centimètres, il semblait bien plus robuste aussi.
-"On te l' a laissée, finis ton boulot."
Gardien s' approcha de la serveuse, elle était perdue, de petite gémissements terminaient à demi étouffés contre la paume de la brute épaisse qui la tenait.
Il leva son regard vers le sien, et il vît alors toute la terreur qu' elle ressentait, ses yeux à lui lui collaient une frousse horrible, ils étaient vides de toute expression et un sourire sadique fendait son visage d' écaflip tandis que des crépitements se faisaient entendre tout autour de lui, comme si une puissante magie l' accompagnait.
Le garde qui la tenait et dont la transpiration aggressait les narines de Gardien, partit dans un rire, de ce genre de rires que les méchants se sentent obligés de pousser pour se donner de la consistance et tous dans la pièce attendaient le coup de grâce de Gardien avec délectation.

La sentence :

Il avaient tous entendu le grand patron parler de ce gosse, apparemment, il était voué à un grand avenir parmi eux, et il savaient une chose que Gardien ignorait, le grand patron en personne comptait sur Mikano pour le former à être son propre successeur, c' était lui le futur gérant de la boutique. Ils le regardaient, se demandant comment un écaflip comme les autres avait pu taper à ce point dans l' oeil du chef, et ils attendaient de voir de quoi il était capable, ils n' allaient pas être déçus.
Quand Gardien s' adressa à celui qui tenait la serveuse, personne ne remarqua qu' un vent tourbillonant venait de s' éveiller dans la pièce.
-"Lache la, je m' en occupe."
La brute épaisse repoussa la jeune fille qui alla s' écrouler aux pieds de Gardien, le visage baigné de larmes. Il posa alors son regard sur elle, il avait un air sinistre, son simple regard vous glaçait jusqu' à l' os et elle tremblait comme une feuille à cette vue, baffouillant des propos incompréhensibles.
Gardien leva alors les mains avec une lenteur hypnotisante.
Les vitres de la pièce volèrent en éclats dans un vacarme assourdissant. Tous se rendirent alors compte de l' aura sombre qui entourait Gardien, il poussa alors un ricanement sinistre et tous les gardes furent projetés comme un seul homme contre les murs avec une force inouïe, ils retombèrent un à un au sol, gigantesques poupées inarticulées en armure. Tous sauf un, celui qui avait tenu la jeune fille, lui flottait en l' air immobile, posant sur Gardien un regard effaré. Ce dernier le fixa droit dans les yeux et le garde retomba au sol, inerte.
Le vent se calma et alors, des tas de couverts et d' assiettes retombèrent au sol, comme si ils venaient de se rappeler qu' en tant que couverts qui se respectent, il ne devaient pas voler.
Un changement brutal s' opéra en Gardien, l' air inquiètant venait de disparaitre de son visage, il était redevenu ce jeune écaflip au visage certes déterminé, mais aucunement inquiètant. Il eût tout juste le temps de se rendre compte que ses pattes le lachaient avant de se retrouver dans le noir complet.

Le pouvoir :

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Il était impregné d' une puissance considérable, une puissance qui le rendait invulnérable, il soumettait des peuples entiers à lui tout seul,
semant la mort et le chaos partout où il passait.
Les cicatrices qui lardaient son corps rappelaient tous les combats par lesquels il était passé pour en arriver là, lui, celui que tout le monde redoutait, lui qui pouvait faire s' effondrer comme un tas de cartes le plus solide des chateaux d' un seul mouvement de la main. Lui qui dominait la contrée Amaknéenne, tandis que les pays voisins n' étaient qu' en sursis. Qui pourrait être en mesure de le battre? Rien sur cette terre, seuls les dieux étaient en mesure de se frotter à sa toute-puissance, il bénéficiait de la puissance laissée en héritage par ses ancètres, mais lui avait su développer ce don tout jeune, le maitrisant infiniment mieux que quiconque avant lui. Les gens rampaient à ses pieds, les anges avaient depuis bien longtemps rempli les fosses communes.
Il était là, contemplant l' oeuvre de toute une vie, il était vieux désormais et sa descendance avait commencé à prendre le relais, surtout une sadidette à la chevelure rouge sang, elle était très prometteuse, encore plus qu' il ne l' avait été lui-même au même âge. Elle irait loin, très loin, peut-être même pourrait-elle aller bien au-delà de l' imaginable, soumettre toute la terre puis les dieux eux-même.
Ca cétait une bonne petite.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Réveille-toi :

Restait juste à savoir ce qu' il faisait face contre terre, des picottements dans tout le corps et une voix, dont la sonorité était étrangement douce dans cet univers de violence, résonnant à ses oreilles..
-"Hey.. Réveille-toi.."
La voix se faisait plus implorante alors qu' on lui passait quelque chose de détrempé sur le front.
-"S' il te plait, bouge, fais quelque chose."
Il émit un grognement endormi, tout son corps était affreusement engourdi, il sentit qu' on le tournait sur le dos et qu' on le forçait à boire de l' eau.
-"Tu m' entends? S' il te plait, réponds-moi"
Une pointe de panique se faisait désormais entendre dans cette voix.
Il ouvrit péniblement les yeux, des voiles noirs voletaient dans son esprit, des tas d' étincelles, aussi, il ne voyait qu' eux.
Il sentit un souffle chaud sur son visage, tandis qu' une main lui ceressait le front.
-"C' est moi, Linelia, réponds-moi.. Tu veux à boire, autre chose?"
Les voiles devenaient de moins en moins opaques et des images commençaient à se former dans son esprit. Un visage, un visage qui allait si bien avec cette voix de cristal, un doux visage aux yeux rougis, une pomette marquée comme par un coup de poing, des cheveux bruns voletaient au grè du courant d' air ambiant causé par l' éclatement des fenêtres. Ce visage se déplaçait à seulement quelques centimètres du sien, tandis que des mains le caressaient, cherchant désespéremment à le faire sortir de sa torpeur.
-"Li..Linelia?"
Un sourire furtif se dessina sur ce visage affolé
-"Oui, Linelia, c' est mon prénom.."
Il sentait des gouttes tièdes tomber sur son propre visage, puis elle se colla à lui, sanglotant doucement, frottant son visage contre sa joue.
-"J' ai eu peur, tellement peur, tu me regardais, mais tu me voyais pas. Et puis.. Et puis tout à l' heure.."

Partir :

Les images de ce qui venait de se passer lui revenaient progressivement en tête, même si ça lui semblait étranger, comme un rêve, il se souvenait que quelque chose en lui voulait la tuer, en fait, il avait dû lutter de toutes ses forces pour ne pas le faire, il n' avait plus beaucoup d' emprise sur son propre corps, la colère lui avait donné des pouvoirs incroyables, mais il ne les contrôlait pas complètement, ils semblaient avoir leur propre volonté.

Ils devaient partir, et vite, s' il ne se mettait pas à l' abri avec elle, les ennuis ne tarderaient pas à leur tomber dessus et, cette fois-ci, il n' était pas de taille à affronter qui que ce soit.

Il tenta tant bien que mal de se remettre debout, mais il trébucha et retomba à genoux, ses jambes flageollaient et son corps semblait être une masse insupportable. Il sentît qu' on l' aidait à se hisser sur ses pattes.
-"Allez, tu vas y arriver, appuie toi sur mon épaule."
-"On... doit.... partir. On doit quitter la ville."
-"Hors de question, tu es pas en état de faire le moindre voyage. Je connais une petite maison abandonnée pas loin d' ici, tu vas pouvoir te reposer là-bas, on partira après."
Ce fûrent les derniers mots qu' il entendit, il sentait bien qu' il se déplaçait, que ses pattes réussissaient très bien à se débrouiller sans lui, et tant mieux, parce qu' il était inconscient.
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